Jeu des remparts

Vers 1405, face aux troubles provoqués par la Guerre de Cent ans et les pillages de Grandes compagnies, l’archevêque d’Arles autorise les habitants de Saint Mitre à s’entourer de remparts afin de remplacer le petit château du XIIIème siècle dont il ne subsiste plus aucune trace connue.

Contre réduction de Dîme pour 10 ans la construction est engagée dès 1407.

En dépit de quelques ouvertures discutables qui ne seraient plus autorisées aujourd’hui, ils demeurent quasiment intacts. C’est pourquoi, en mai 1993, l’enceinte des remparts a été inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques.

C’est là une des toutes dernières fortifications médiévales élevées dans l’Occident chrétien. L’apparition contemporaine des canons puis les progrès continus de l’artillerie provoquèrent par la suite un enterrement progressif des défenses militaires.

Rendu « inaliénable et imprescriptible » par l’Edit de Moulins de 1566, cet appareil militaire, jamais déclassé est toujours propriété de l’Etat.

Huit clichés ont été retenus dans le document ci-dessous. Attention, un d’eux n’a pas été pris à Saint MItre. Lequel ?

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